Comment observer le Soleil sans se brûler les yeux ?

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Le Soleil est l’étoile la plus proche de la Terre et la source de toute la vie sur notre planète. Il est donc naturel de vouloir l’observer et de comprendre son fonctionnement et son influence. Mais le Soleil est aussi un astre très lumineux et très chaud, qui peut être dangereux pour les yeux si on le regarde directement sans protection.

Dans cet article, nous allons vous présenter les différents types d’observation du Soleil, les meilleurs moments pour le faire, les phénomènes à observer sur sa surface et dans son atmosphère, et les précautions à prendre pour une observation solaire en toute sécurité. Vous verrez que le Soleil est un objet fascinant et varié, qui réserve bien des surprises aux amateurs d’astronomie !

Sommaire

Les différents types d’observation du Soleil

Le Soleil est un objet complexe et dynamique, qui présente des phénomènes variés selon la longueur d’onde à laquelle on l’observe. Il existe donc plusieurs types d’observation du Soleil, qui nécessitent des instruments et des techniques adaptés.

Observation directe à l’œil nu

L’observation directe à l’œil nu consiste à regarder le Soleil sans intermédiaire optique. Elle n’est possible que dans des conditions particulières, comme lors d’une éclipse solaire partielle ou annulaire, ou lorsque le Soleil est très bas sur l’horizon et que son éclat est atténué par l’atmosphère terrestre.

Même dans ces cas, il faut impérativement se protéger les yeux avec des lunettes spéciales, qui filtrent la plus grande partie du rayonnement solaire. Ces lunettes doivent être homologuées et en bon état, car les instruments d’observation (télescope, jumelles, loupe, etc.) non protégés d’un filtre adéquat peuvent provoquer une cécité totale en moins d’une demi-seconde.

L’observation directe à l’œil nu permet de voir le disque solaire dans sa globalité, avec parfois quelques taches solaires lorsqu’elles sont de taille conséquente. Les taches solaires sont des zones plus froides et moins lumineuses que le reste de la surface du Soleil (environ 4 500 °C contre 6 000 °C). Elles sont liées à l’activité magnétique de l’étoile et varient en nombre et en position selon un cycle d’environ 11 ans.

Observation à travers des filtres solaires

L’observation à travers des filtres solaires consiste à utiliser des dispositifs qui réduisent la quantité de lumière et de rayonnement ultraviolet (UV) qui atteint l’œil ou l’instrument d’observation.

Les filtres solaires permettent ainsi de protéger la vue et d’améliorer le contraste et la résolution des images du Soleil. Il existe deux grands types de filtres solaires : les filtres chimiques ou organiques, et les filtres minéraux ou inorganiques. Les filtres chimiques ou organiques sont constitués de molécules qui absorbent les UV et les transforment en chaleur. Ils sont souvent utilisés sous forme de lunettes spéciales, qui doivent être homologuées et en bon état.

Ces lunettes ne doivent pas être confondues avec les lunettes de soleil ordinaires, qui ne filtrent pas suffisamment les UV et peuvent être dangereuses.

Les filtres chimiques peuvent aussi être montés sur des instruments d’astronomie, comme des télescopes ou des jumelles.

Ils doivent alors être placés à l’avant de l’instrument, et non à l’arrière, pour éviter qu’ils ne chauffent trop et ne se brisent. Les filtres chimiques ont l’avantage d’avoir une texture fluide, de ne pas coller ni laisser de traces blanches sur la peau. Ils sont efficaces 30 minutes après l’application.

En revanche, ils peuvent provoquer des allergies ou des intolérances chez certaines personnes. Ils peuvent aussi être photo-dégradables, c’est-à-dire qu’ils perdent leur efficacité au fur et à mesure qu’ils sont exposés au soleil. Ils peuvent enfin avoir un impact écologique négatif, notamment sur les océans, où ils peuvent perturber la vie marine.

Les filtres minéraux ou inorganiques sont constitués de particules de minéraux, comme l’oxyde de zinc ou le dioxyde de titane, qui réfléchissent les UV et les diffusent dans toutes les directions. Ils peuvent être intégrés dans des verres spéciaux, comme le Viséclipse, qui est un verre adapté serti dans un disque en carton.

Les filtres minéraux peuvent être montés sur des instruments d’astronomie, comme des télescopes ou des jumelles. Ils doivent alors être placés à l’avant de l’instrument, comme les filtres chimiques. Les filtres minéraux ont l’avantage d’avoir une excellente stabilité. Ils sont efficaces dès l’application et stabilisent les autres filtres qui peuvent être photo-dégradables.

Quel que soit le type de filtre solaire utilisé, il est important de respecter quelques règles pour une observation optimale du Soleil :

  • Vérifier régulièrement l’état du filtre solaire monté sur l’instrument d’observation ;
  • Ne pas regarder le Soleil directement sans protection ;
  • Ne pas utiliser un instrument d’observation non protégé par un filtre solaire ;
  • Ne pas utiliser un instrument d’observation protégé par un filtre solaire endommagé ou périmé ;
  • Ne pas utiliser un instrument d’observation protégé par un filtre solaire non adapté au type d’observation souhaité ;
  • Ne pas utiliser un instrument d’observation protégé par un filtre solaire de mauvaise qualité ou non homologué.

L’observation à travers des filtres solaires permet de voir le Soleil en lumière blanche, c’est-à-dire dans le spectre visible. Elle permet d’observer le disque solaire et ses taches, ainsi que les éclipses partielles ou annulaires.

Pour observer d’autres phénomènes, comme les protubérances ou les éruptions solaires, il faut utiliser des filtres spéciaux, qui ne laissent passer qu’une longueur d’onde particulière. Ces filtres sont appelés filtres interférométriques ou monochromatiques.

Telescope solaire Coronado-ST 40 400 PST
Exemple de télescope solaire
© Astroshop

Observation à travers des télescopes spéciaux

L’observation à travers des télescopes spéciaux consiste à utiliser des instruments d’astronomie qui sont conçus ou adaptés pour l’observation du Soleil. Ces télescopes permettent de voir le Soleil dans différentes longueurs d’onde, qui révèlent des aspects différents de sa structure et de son activité.

Il existe deux grands types de télescopes spéciaux pour l’observation du Soleil : les télescopes solaires classiques et les télescopes solaires interférométriques ou monochromatiques. Les télescopes solaires classiques sont des instruments d’astronomie ordinaires, comme des lunettes ou des télescopes, qui sont équipés d’un filtre solaire à l’avant.

Ce filtre réduit la quantité de lumière et d’UV qui pénètre dans l’instrument, pour protéger la vue et améliorer le contraste. Il existe différents types de filtres solaires, comme les filtres en verre, les filtres en plastique métallisé ou les verres de soudeur.

Ces filtres doivent être homologués, en bon état et adaptés au diamètre de l’instrument. Les télescopes solaires classiques permettent d’observer le disque solaire et ses taches, ainsi que les éclipses partielles ou annulaires.

Les télescopes solaires interférométriques ou monochromatiques sont des instruments d’astronomie spécifiques, qui sont dotés d’un dispositif optique qui ne laisse passer qu’une longueur d’onde particulière.

Ce dispositif est appelé un filtre interférométrique ou un filtre monochromatique. Il existe différents types de filtres interférométriques ou monochromatiques, selon la longueur d’onde choisie. Par exemple, le filtre H-alpha ne laisse passer que la longueur d’onde de 656 nanomètres, qui correspond à une raie spectrale de l’hydrogène dans le rouge.

Ce filtre permet d’observer les protubérances et les éruptions solaires, qui sont des jets de plasma qui s’échappent de la surface du Soleil sous l’influence du champ magnétique. D’autres exemples de filtres interférométriques ou monochromatiques sont le filtre Ca-K (calcium K), qui ne laisse passer que la longueur d’onde de 393 nanomètres dans le violet, ou le filtre He-D3 (hélium D3), qui ne laisse passer que la longueur d’onde de 587 nanomètres dans le jaune.

Ces filtres permettent d’observer respectivement les taches solaires et les spicules, qui sont des jets verticaux de gaz chauds qui se forment à la base de la chromosphère. Les télescopes solaires interférométriques ou monochromatiques sont plus complexes et plus coûteux que les télescopes solaires classiques.

Ils nécessitent aussi un réglage précis pour s’accorder sur la longueur d’onde voulue. Ils offrent cependant une vision plus détaillée et plus contrastée du Soleil, en mettant en évidence des phénomènes invisibles en lumière blanche.

Quel que soit le type de télescope spécial utilisé pour l’observation du Soleil, il est important de respecter les règles de sécurité précédemment évoquées pour une observation optimale. L’observation à travers des télescopes spéciaux permet de voir le Soleil dans différentes longueurs d’onde, qui révèlent des aspects différents de sa structure et de son activité.

Elle permet d’observer des phénomènes comme les protubérances, les éruptions, les spicules ou les taches solaires. Pour observer d’autres phénomènes, comme les rayons X ou les ondes radio, il faut utiliser des télescopes spatiaux, qui sont placés en orbite autour de la Terre ou du Soleil.

 

Les meilleurs moments pour observer le Soleil

Le Soleil est l’astre le plus facile à observer, puisqu’il est visible tous les jours dans le ciel. Cependant, tous les moments ne se valent pas pour admirer ses phénomènes et ses détails. Il faut tenir compte de plusieurs facteurs, comme la position du Soleil dans le ciel, la météo, la pollution atmosphérique ou encore l’activité solaire.

Les différents moments de la journée et de l’année

La position du Soleil dans le ciel varie selon l’heure de la journée et la saison de l’année. En effet, le Soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest, mais sa trajectoire apparente n’est pas toujours la même.

Elle dépend de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport au plan de son orbite autour du Soleil. En été, dans l’hémisphère nord, le Soleil se lève au nord-est et se couche au nord-ouest. Il décrit une large courbe dans le ciel et reste longtemps au-dessus de l’horizon.

Il atteint son point le plus haut vers midi solaire, qui correspond au moment où il passe au méridien du lieu d’observation. En hiver, dans l’hémisphère nord, le Soleil se lève au sud-est et se couche au sud-ouest. Il décrit une faible courbe dans le ciel et reste peu de temps au-dessus de l’horizon.

Il atteint son point le plus bas vers midi solaire. Ces variations ont des conséquences sur les conditions d’observation du Soleil. En effet, plus le Soleil est haut dans le ciel, plus il traverse une fine couche d’atmosphère terrestre.

Il est alors moins perturbé par les turbulences atmosphériques, qui provoquent des scintillements et des déformations des images. Il est aussi moins affecté par la pollution atmosphérique ou les nuages bas, qui peuvent réduire sa luminosité ou sa visibilité.

Ainsi, les meilleurs moments pour observer le Soleil sont généralement en milieu de journée et en été, lorsque le Soleil est haut dans le ciel. Cependant, il faut aussi tenir compte de l’activité solaire, qui varie selon un cycle d’environ 11 ans.

Lorsque le Soleil est actif, il présente plus de taches solaires, de protubérances et d’éruptions solaires, qui sont des phénomènes intéressants à observer.

Les facteurs qui peuvent affecter l’observation

L’observation du Soleil n’est pas toujours facile ni satisfaisante. Il existe plusieurs facteurs qui peuvent affecter la qualité et la sécurité de l’observation, et qu’il faut donc prendre en compte avant de se lancer.

Le premier facteur est le risque pour les yeux. Comme nous l’avons vu précédemment, il est indispensable de se protéger avec des filtres solaires adaptés, que ce soit à l’œil nu ou avec un instrument d’astronomie.

Il faut éviter de regarder le Soleil directement sans protection, ou à travers un instrument non protégé ou mal protégé. Il faut aussi vérifier régulièrement l’état du filtre solaire utilisé, et le remplacer s’il est endommagé ou périmé.

Le deuxième facteur est la météo. Le Soleil n’est pas toujours visible dans le ciel, il peut être caché par des nuages ou par la brume. Il faut donc choisir un jour où le ciel est dégagé et sans pollution atmosphérique.

Il faut aussi éviter les moments où le Soleil est trop bas sur l’horizon, car il traverse alors une épaisse couche d’atmosphère qui réduit sa luminosité et sa netteté.

Le troisième facteur est la turbulence atmosphérique. L’air n’est pas homogène, il présente des variations de température et de densité qui provoquent des perturbations dans la propagation de la lumière.

Ces perturbations se traduisent par des scintillements et des déformations des images du Soleil. La turbulence atmosphérique dépend de plusieurs paramètres, comme la température au sol, le vent, l’humidité ou encore la présence d’obstacles (bâtiments, arbres…). Elle est généralement plus forte en fin de journée qu’en début de journée, et plus forte en été qu’en hiver.

Le quatrième facteur est l’activité solaire. Le Soleil n’est pas une étoile uniforme et immuable, il présente des variations dans sa structure et son comportement. Il possède un champ magnétique qui engendre des phénomènes comme les taches solaires, les protubérances ou les éruptions solaires.

Lorsque le Soleil est actif, il offre un spectacle plus riche et plus varié aux observateurs. Ces quatre facteurs sont donc à prendre en considération pour observer le Soleil dans les meilleures conditions possibles. Il faut choisir un jour clair et sans pollution, un moment où le Soleil est haut dans le ciel et où la turbulence atmosphérique est faible, et utiliser un filtre solaire adapté et en bon état.

Il faut aussi se renseigner sur le cycle solaire et sur les événements particuliers comme les éclipses ou les transits, qui sont des occasions uniques d’admirer notre étoile !

Les phénomènes à observer sur le Soleil

Lorsque le Soleil est actif, il offre un spectacle plus riche et plus varié aux observateurs.

Les taches solaires

Les taches solaires sont des zones sombres qui apparaissent à la surface du Soleil, dans la photosphère. Elles sont liées à l’activité magnétique du Soleil, qui perturbe le transfert de chaleur par convection dans ces régions. Les taches solaires sont donc moins chaudes que le reste de la surface du Soleil : environ 4 500 °C contre 6 000 °C.

Les taches solaires ne sont pas fixes, elles se déplacent avec la rotation du Soleil, qui n’est pas uniforme selon la latitude. Elles ont aussi une durée de vie variable, de quelques heures à plusieurs mois.

Elles apparaissent souvent par paires ou par groupes, avec des polarités magnétiques opposées. Les taches solaires sont plus nombreuses lorsque le Soleil est actif, c’est-à-dire lorsque son champ magnétique est plus intense et plus complexe.

Le nombre de taches solaires varie selon un cycle d’environ 11 ans, appelé cycle de Schwabe. Le maximum du cycle correspond au moment où le nombre de taches solaires est le plus élevé, et le minimum au moment où il est le plus faible.

Les taches solaires peuvent être observées avec un instrument d’astronomie équipé d’un filtre solaire classique. Les taches solaires sont des phénomènes intéressants à observer, car elles permettent de suivre l’évolution du cycle solaire et de mesurer la rotation différentielle du Soleil. Elles peuvent aussi être associées à d’autres phénomènes comme les facules ou les éruptions solaires.

Les éruptions et les protubérances solaires

Les éruptions solaires sont des libérations soudaines et violentes d’énergie par la surface du Soleil, sous forme d’ondes électromagnétiques et de particules de matière très énergétiques. Elles sont provoquées par des phénomènes de reconnexion magnétique, qui se produisent lorsque le champ magnétique du Soleil se déforme et se brise sous l’effet des mouvements du plasma dans la zone de convection.

Les éruptions solaires suivent trois stades, chacun pouvant durer de quelques secondes à quelques heures selon l’intensité de l’éruption. Durant le stade précurseur, l’énergie est libérée sous la forme de rayons X.

Puis les électrons, protons et ions accélèrent jusqu’à approcher la vitesse de la lumière lors du stade impulsif. Le plasma se réchauffe rapidement, passant de quelque 10 millions à 100 millions de kelvins. Une éruption donne non seulement un flash de lumière visible et une projection relativement dirigée dans l’espace circumstellaire de plasma, mais émet également des radiations dans le reste du spectre électromagnétique : des rayons gamma aux ondes radio, en passant bien sûr par les rayons X.

Le stade final est le déclin, pendant lequel des rayons X mous sont à nouveau les seules émissions détectées. Les éruptions solaires sont classées en différentes catégories selon l’intensité maximale de leur flux énergétique (en watts par mètre carré) dans la bande de rayonnement X de 1 à 8 ångströms au voisinage de la Terre.

Les catégories sont A, B, C, M et X, par ordre croissant d’intensité. Chaque catégorie est divisée en 10 sous-catégories numérotées de 1 à 9 (sauf pour la catégorie X qui n’a pas de limite supérieure). Par exemple, une éruption solaire de classe X2 est deux fois plus intense qu’une éruption solaire de classe X1.

Les protubérances solaires sont des structures visibles dans l’atmosphère solaire, composées d’un plasma relativement froid et dense, de l’ordre de 10 000 K, qui baigne dans la couronne bien plus chaude et ténue. Le plasma des protubérances est composé d’hydrogène et d’hélium ainsi que de certains autres éléments plus lourds.

Les protubérances sont liées à l’activité magnétique du Soleil, qui perturbe le transfert de chaleur par convection dans ces régions. Les protubérances sont donc soutenues et confinées par le champ magnétique coronal, qui possède une géométrie spécifique en “hamac”.

Pour observer ces phénomènes au télescope, il faut utiliser un filtre interférométrique ou monochromatique, qui permet de voir le Soleil dans une longueur d’onde particulière. Par exemple, le filtre H-alpha ne laisse passer que la longueur d’onde de 656 nanomètres, qui correspond à une raie spectrale de l’hydrogène dans le rouge.

Le filtre H-alpha se place à l’avant du télescope, comme un filtre solaire classique. Il faut choisir un filtre de bonne qualité et adapté au diamètre de l’instrument. Il faut aussi régler le filtre pour s’accorder sur la longueur d’onde voulue, en tournant une molette ou un anneau.

Le réglage peut être délicat et nécessite parfois plusieurs essais. Une fois le filtre réglé, il faut pointer le télescope vers le Soleil et chercher les zones où se produisent les éruptions solaires. Elles apparaissent comme des boucles ou des jets lumineux qui dépassent du disque solaire.

Elles peuvent être très spectaculaires et atteindre des dimensions impressionnantes. Il faut être attentif et patient, car les éruptions solaires sont des phénomènes imprévisibles et fugaces. Il est possible d’observer les éruptions solaires avec différents types d’instruments, comme des lunettes ou des télescopes.

Il existe aussi des lunettes dédiées aux observations solaires, qui sont équipées d’un filtre H-alpha intégré. Ces lunettes sont plus simples à utiliser et offrent une vision plus contrastée et plus détaillée du Soleil.

Nous ne le répèterons jamais assez : il faut toujours respecter les précautions de sécurité pour observer le Soleil au télescope, et ne jamais regarder le Soleil directement sans protection ou à travers un instrument non protégé ou mal protégé. Il faut aussi vérifier régulièrement l’état du filtre utilisé, et le remplacer s’il est endommagé ou périmé.

Les éclipses solaires

Les éclipses solaires sont des phénomènes astronomiques qui se produisent lorsque la Lune se place devant le Soleil, occultant totalement ou partiellement son image depuis la Terre. Cette configuration peut se produire uniquement durant la nouvelle lune, quand le Soleil et la Lune sont en conjonction par rapport à la Terre.

Il existe trois types d’éclipses solaires :

  1. Une éclipse totale se produit lorsque le Soleil est complètement occulté par la Lune. Le disque solaire intensément lumineux est remplacé par une silhouette lunaire noire, et la majeure partie de la couronne solaire est visible. Durant toute l’éclipse, la totalité est observable uniquement sur une bande étroite qui correspond au passage de l’ombre portée de la Lune sur la surface terrestre.
  2. Une éclipse annulaire se produit quand le Soleil et la Lune sont parfaitement alignés avec la Terre, mais que la taille apparente de la Lune est légèrement inférieure à celle du Soleil. C’est-à-dire que le Soleil apparaît comme un anneau très brillant entourant le disque lunaire.
  3. Une éclipse hybride, appelée aussi éclipse annulaire-totale ou éclipse mixte est l’état intermédiaire entre une éclipse totale et une éclipse annulaire. C’est une sorte de mélange ou de transition, entre les deux. Elle est donc annulaire ou totale, selon le lieu d’observation.

Les éclipses solaires sont des événements rares et spectaculaires qui attirent de nombreux observateurs. Cependant, il faut prendre des précautions pour protéger ses yeux des rayons nocifs du Soleil.

Il ne faut jamais regarder directement le Soleil sans lunettes spéciales ou sans filtre adapté. Il existe aussi des méthodes indirectes pour observer les éclipses solaires, comme les projections à travers un trou ou un sténopé, ou les images réfléchies par un miroir ou un bassin d’eau.

Les éclipses solaires ont fasciné les hommes depuis l’Antiquité et ont souvent été interprétées comme des signes divins ou des présages. Aujourd’hui, elles sont étudiées par les scientifiques pour mieux comprendre le fonctionnement du Soleil et son influence sur la Terre.

Eclipse solaire
Photo de Jongsun Lee

Conclusion

L’observation du soleil est une activité passionnante et enrichissante, qui nous permet d’en apprendre davantage sur notre étoile et sur les phénomènes qui s’y produisent. Ainsi, nous avons présenté les différents types d’observation du soleil, en mettant en évidence leurs avantages et leurs inconvénients.

Nous avons également décrit les principaux phénomènes à observer sur le soleil, tels que les taches solaires, les éruptions solaires, les protubérances solaires et les éclipses solaires. Ces phénomènes sont non seulement spectaculaires, mais aussi importants pour comprendre le fonctionnement du soleil et son influence sur la Terre et le système solaire.

Cependant, cette observation n’est pas sans risque pour les yeux et nécessite des précautions particulières. Nous avons donc exposé les dangers liés à l’observation directe du soleil et les précautions à prendre pour l’utiliser des filtres solaires et des télescopes adaptés.

Nous avons aussi rappelé les règles de sécurité pour l’observation en groupe. Mais il faut aussi savoir le respecter et le protéger. Par conséquent, nous encourageons l’observation responsable du soleil, qui est un moyen privilégié d’éveiller la curiosité scientifique et de sensibiliser à la protection de notre environnement. Pour aller plus loin, il serait intéressant d’étudier comment le soleil varie au cours du temps et comment il interagit avec les autres astres célestes.

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